19 mai 2021 - Publié par XXXXXX XXXXXX

Les enrobés dans les sports mécaniques, un véritable travail d'orfèvre !
Ce mois-ci, les Grands Prix de moto et de Formule 1 redémarrent sur les chapeaux de roues. Les aficionados des courses vont bientôt pouvoir retrouver le parfum de la gomme brulée des pneus contre l’asphalte, ainsi que leurs pilotes favoris.
 
Que vous souteniez Lewis Hamilton (Mercedes) dans sa quête insatiable de records ou Pierre Gasly (AlphaTauri), plus jeune pilote français à avoir remporté un Grand Prix, vous êtes sans aucun doute un amoureux des circuits !
 
Mais saviez-vous que les circuits de courses doivent subir des travaux de réfection régulier afin de garantir performance et sécurité aux pilotes ?
 
En effet, les circuits automobiles ont pour particularité de s’abîmer rapidement, du fait des conditions extrêmes auxquelles ils sont confrontés : les bolides qui foncent à toute vitesse laissent derrière eux de la gomme, de l’huile et de l’essence à haute température qui affectent la qualité du circuit à long terme. Le revêtement subit aussi quotidiennement les conditions climatiques et toutes sortes de pressions qui peuvent faire varier sa qualité. On peut alors voir apparaitre des ondulations qui peuvent avoir des conséquences dramatiques. Il est certain qu’un pilote propulsé à 350km/h perdrait sans aucun doute le contrôle de sa moto au moindre défaut sur le circuit !
 
 
 
Pour pallier à ces aléas, on fait appel à des équipes spécialisées pour faire la réfection du circuit. Généralement, le chantier commence par le rabotage de la couche supérieure de la route, à hauteur de 3 à 8 cm selon les dégâts qui ont été subis. Les défauts de la route tels que les petits trous et fissures sont corrigés, puis une couche d’enrobé spéciale est appliquée, conçue spécialement pour l’accroche des roues, pour résister aux hydrocarbures et fortes contraintes.
De nombreux engins de mesures sont utilisés pour garantir une planéité touchant à la perfection. Pour cause, selon le document recensant les Règles Techniques et de Sécurité des Circuits Asphalte, émis par la FFSA (Fédération Française du Sport Automobile), la route doit « être exempte de toute ondulation, de sorte qu’une barre de 4 mètres de long posée sur toute partie de la surface finie soit en contact uniforme avec elle, la tolérance admise ne devant pas dépasser 3mm » (Article III-A-2.5).
 
Une précision extrême est donc requise ; c’est grâce à celle-ci que la sécurité et la performance sont au rendez-vous lors des Grands Prix !
 
Si les travaux de réfection sont les plus répandus, il est aussi possible de changer, ou créer un tout nouveau circuit. Cela représente un énorme défi pour les ingénieurs qui ont à cœur de concilier les règles de construction et de sécurité avec la créativité qui permet de différencier un circuit des autres. On mentionnera entre autre deux règles de l’Article III-A-2.3, stipulant que « l’inclinaison de la ligne droite de départ ne devrait pas dépasser les 2% » et que « sur les lignes droites, pour des raisons de drainage des eaux, la pente ne doit pas être supérieure à 3% ou inférieure à 1,5% entre les deux bords de la piste ». Un véritable travail d’orfèvre !
 
 
Le saviez-vous ? Le circuit des 24 heures du Mans, de 1923 à nos jours, a connu près de 15 différentes versions compétitives ! Au départ long de 17,262 km, il fait maintenant 13,626 km. Au fil des années, des zones ont été rajoutés, d’autres retirées ou modifiées, afin de répondre à des cahiers des charges toujours plus exigeants.
 
 
1923 - 1928 eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee2018 - ...
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